James Schuyler
James Schuyler (1923-1991), après avoir servi dans la marine américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, arrive à New York en 1944 où il fait la rencontre de Wystan Auden, ainsi que des poètes Frank O’Hara et John Ashbery qui deviendront de proches amis et collaborateurs. Associé à l’école de New York, James Schuyler a côtoyé les peintres et écrit pour ArtNews tout en travaillant pour le Musée d’Art Moderne. Après un premier roman, Alfred and Guinevere en 1958, James Schuyler publie son premier recueil Freely Espousing en 1969, suivi de The Crystal Lithium (1972) paru sous le titre Le Cristal de lithium au Théâtre Typographique dans une traduction de Bernard Rival (2010), Hymn to Life (1974) et A Few Days (1985). En 1980, The Morning of the Poem s’est vu décerner le prix Pulitzer.
Chez joca seria
« Nous sommes vivants : James Schuyler est assis là, sur une chaise ou dans un fauteuil, à la fenêtre de chez lui ou à la vitre du train, il regarde le monde, certaines choses plus que d’autres naturellement, la flore plus que la faune, les couleurs du ciel, les circulations des taxis, les garçons plus que les filles. Il adore se lever tôt – de toute façon il dort mal –, et puis se beurrer des toasts, contempler la lumière qui gonfle et les sautillements des oiseaux.
James Schuyler utilise la poésie pour se placer dans la conversation, dans l’échange : téléphone-moi, sonne à ma porte, écris-moi des lettres, donne-moi des nouvelles, des gestes, des baisers, des phrases.
Ce volume de poèmes choisis est donc une collection d’anecdotes, de phrases rapportées, d’événements sans importance, de fleurs qui fleurissent et de nuages qui rosissent, précisément parce que c’est la matière de la vie. Tout ceci est bien sûr faussement négligeable et parfaitement crucial. James Schuyler croit à la beauté inépuisable du monde sous la main. »
Stéphane Bouquet
James Schuyler utilise la poésie pour se placer dans la conversation, dans l’échange : téléphone-moi, sonne à ma porte, écris-moi des lettres, donne-moi des nouvelles, des gestes, des baisers, des phrases.
Ce volume de poèmes choisis est donc une collection d’anecdotes, de phrases rapportées, d’événements sans importance, de fleurs qui fleurissent et de nuages qui rosissent, précisément parce que c’est la matière de la vie. Tout ceci est bien sûr faussement négligeable et parfaitement crucial. James Schuyler croit à la beauté inépuisable du monde sous la main. »
Stéphane Bouquet